Les fleurs de sakura (une variété de cerisier ornemental) sont l’un des symboles du Japon. Lors de l’ouverture du pays aux Occidentaux, elles sont mises en avant dans des séries d’illustration mettant en scène la beauté des japonaises.
La rose est, en Occident, associée à la féminité : pure et virginale comme la rose blanche, dangereuse et tentatrice comme la rose rouge.
Depuis le XIXe siècle, la représentation des femmes évolue, en Asie comme en Occident. Les femmes détournent les codes habituellement associés à leur genre, tandis qu’émerge de nouvelles formes d’envisager la féminité.
L’exposition Rose et Sakura : féminité fantasmée, identités révélées propose d’explorer ces thématiques à travers 3 volets :
- A la médiathèque des Chartreux, la présentation d’une collection de cartes postales asiatiques du début du 20e siècle
- Sur le site Centre-Ville, un parcours chronologique retraçant l’évolution des figures féminines dans le manga, des années 1970 à nos jours
- Sur le site Centre-Ville également, une plongée dans l’univers de la Rose écarlate (Patricia Lyfoung), une héroïne à la double identité qui bouscule les codes de la bande dessinée.