L’astrologie est une croyance qui remonte au moins au 2^e millénaire avant notre ère. On en trouve des traces dans de nombreuses cultures telles que les cultures chinoise, hindouiste et maya, célèbres pour avoir mis au point des systèmes de prédiction des événements individuels et/ou collectifs à partir de prévisions célestes.

Étymologiquement, le terme astrologie est composé des mots grecs astron (c’est-à-dire « astre, étoile ») et logos (« la parole, le discours »). Ainsi, l’astrologie peut être considérée comme la « science » du discours sur les astres.

Concrètement, l’astrologie se matérialise par le zodiaque (zone circulaire du ciel composée de douze points appelés « signes »). Cette catégorisation réalisée par Claude Ptolémée à l’Antiquité est toujours celle que nous utilisons actuellement :

• le Bélier (1er signe du zodiaque)
• le Taureau
• les Gémeaux
• le Cancer
• le Lion
• la Vierge
• la Balance
• le Scorpion
• le Sagittaire
• le Capricorne
• le Verseau
• les Poissons

Dans les collections de la Médiathèque, nous conservons un certain nombre de représentations des signes du zodiaque, attestant de l’importance de cette croyance en occident à travers les âges. Citons pour exemple treize bois gravés ayant servi à représenter le zodiaque dans les livres imprimés entre le 16e et le 18e siècle.

Sous l’ancien régime, à partir de l’invention de l’imprimerie, de nombreux imprimés faisant référence aux signes astrologiques sont édités. Si les prédictions astrologiques ne se présentent pas sous la même forme que celle que nous connaissons, elles sont abordées à partir de trois angles :

• L’angle psychologique (prédictions individuelles, thèmes astraux).
• L’approche collective (la relations avec les autres).
• L’astrologie des horoscopes (la plus répandue de nos jours).

On trouve parmi la production de l’époque de nombreux titres de la « bibliothèque bleue » attestant de l’importance de cette croyance. Paraissent même des horoscopes pour hommes et pour femmes. L’astrologie étant une affaire sérieuse à la Renaissance et sous l’Ancien Régime, à tel point que la reine Catherine de Médicis (1519-1589) faisait elle-même régulièrement appel à des astrologues pour connaître son avenir ainsi que celui de ses fils :

Très populaire sous l’Ancien Régime comme en témoigne le titre de la « bibliothèque bleue » ci-dessus, cette pratique est aujourd’hui très controversée. En effet, il existe un certain relativisme vis-à-vis de l’astrologie, que certains considèrent comme un « pseudoscience » voire comme du charlatanisme. Cela s’explique par le scepticisme qui existe concernant le discours astrologique. L’astrologie occidentale contemporaine se présentant comme une « science » capable de déterminer des aspects de la personnalité d’une personne ou de prédire des événements factuels, la méfiance vis-à-vis de cette dernière, dont les préceptes ne sont pas prouvés scientifiquement, réside donc dans le fait que les prédictions effectuées ne sont pas vérifiables, et particulièrement lorsqu’il s’agit d’horoscopes ludiques réalisés à « grand échelle », dans des magazines tels que Fémina, Elle, Femme actuelle.

Mais quel que soit votre degré de croyance en l’astrologie…découvrez ci-dessous les gravures astrologiques du Grand Calendrier et compost des bergers (Bbl 652)

Et faites le test pour savoir si vous connaissez vraiment les signes du zodiaque !