Par Caroline Maire | Le 13 novembre 2020 | Iconographie
Depuis quelques mois, impossible d’y échapper : le masque est devenu un accessoire incontournable de notre garde-robe.
Pourtant il ne date pas d’hier. De tous temps, hommes et femmes ont cherché à couvrir leur visage, par nécessité ou par coquetterie, pour se dissimuler, se déguiser ou se protéger. Dans l’art de porter le masque, toutes les fantaisies sont permises !
Nous sommes allés piocher dans nos fonds iconographiques, au fil des siècles et au gré des modes, pour vous proposer ce petit florilège des différentes façons de sortir masqué.
Autant d’exemples à ne pas suivre actuellement, bien entendu … !
Lisette, Journal des Petites Filles. Couverture du 6 juillet 1924. Le Collier d’or. Ill. Georges Bourdin. Photo médiathèque Jacques-Chirac, Troyes Champagne métropole
Symbolique
Ecclesia et Synagoga. Ms 900, fol.3v. Photo médiathèque Jacques-Chirac, Troyes Champagne métropole
Sportif
M. Fleuret – professeur d’escrime. Au Printemps, 39 rue du Temple à Troyes. Image chromolithographique (Chromo 1(2) 80. 9). Photo médiathèque Jacques-Chirac, Troyes Champagne métropole
Voilette avec pince-voilette. La Mode illustrée, Journal de la famille,1864 p.164 (Tr. 121). Photo médiathèque Jacques-Chirac, Troyes Champagne métropole
La Mode illustrée, Journal de la famille, 1873, p.181(Tr.121). Photo médiathèque Jacques-Chirac, Troyes Champagne métropole
Carnavalesque
Au Bon Marché. Ernest Honnet, Ch. Dubranle Successeur. Février. Image chromolithographique. (Chromo 4. 983). Photo médiathèque Jacques-Chirac, Troyes
« Bons champenois, accourez pour entendre Sur Saint-Valois, curé de Vauchassis, Un grand récit difficile à comprendre. Il est savant sans avoir rien appris. Par don céleste, Le béat, leste, Un beau matin, S’éveille médecin ! […] Le saint curé fait bien d’autres...
La notion de marge apparaît au 12e siècle dans les livres. Elle devient alors le territoire des scribes et des peintres qui y dessinent ce que l’on appelle communément des « drôleries » prenant la forme d’animaux grotesques en tout genre ou d’êtres...
Dans la seconde moitié du 19e siècle, l’industrie naissante du divertissement rivalise d’audace pour attirer les spectateurs et attiser l’attrait du public pour le bizarre. La mode est aux animaux exotiques, aux numéros d’avaleurs de sabres et à l’exhibition...
en quoi des contraintes peuvent stimuler l’imagination, et nous permettre de faire de surprenantes découvertes !bravo la médiathèque J.C.!!